Les drones agricoles - vers une révolution ?

De plus en plus, les drones se frayent un chemin dans les exploitations agricoles au pays. Au Québec, et partout dans le monde, les ventes vont littéralement exploser dans les prochaines années. Et ce n'est pas pour rien...

Dans le temps, quand un exploitant devait délimiter les zones où épandre ses produits, cela se faisait du mieux qu'il pouvait, mais la précision n'était pas toujours au rendez-vous, ce qui occasionnait des pertes substantielles.

Les drones agricoles, quésako ?

Pesant entre 25 et 150 kg au décollage, ces drones sont utilisés pour réaliser des missions d'épandage sur des parcelles de tailles petites à moyennes, et pour lesquelles l'utilisation d'un hélicoptère était auparavant requise.

Ces drones, programmables, sont capables de déposer aux bons endroits les bonnes quantités de produit, ce qui évite ainsi de traiter un champ au complet quand juste certains endroits, voir juste certains plans, doivent être traités.

Vous l'aurez compris, ce sont des drones destinés à réaliser des missions qui coutaient généralement très cher, et qui permettent maintenant d'abaisser substantiellement les dépenses des exploitants agricoles.

Comment exploiter un tel drone ?

Pour l'exploitant agricole qui veut s'y mettre, c'est le début d'une belle et riche histoire. C'est certain que l'investissement initial peut être conséquent, mais les économies réalisées pourront être très intéressantes.

Exploiter un tel drone va vous demander plusieurs choses :

• Vous n'aurez pas le choix : vous devrez obtenir votre certification de pilote de drone pour les opérations avancées. Selon Transports Canada, l'utilisation de drones de plus de 25kg entre dans la case des opérations réalisées dans les "environnement à plus haut risque", ce qui signifie que TC veut que seuls des pilotes certifiés pour les opérations avancées, dument formés et expérimentés, puissent réaliser de telles opérations.

• Il faudra que vous vous procuriez le drone auprès d'un distributeur certifié, habilité entre autre à réaliser les opérations de maintenance sur le drone.

• Le pilotage de ce genre de drone nécessite minimalement deux personnes, ne serait-ce que pour le mettre au sol, mais aussi pour le faire voler. Ces deux personnes vont avoir des fonctions essentielles, mais complémentaires. En effet, si le pilote s'assure de la bonne conduite des opérations, l'observateur visuel a toute une tâche en s'assurant que personne (passant, oiseau, avion, etc...) ne vient contrarier le bon déroulement de la mission.

• Enfin, et non des moindre, il vous faudra obtenir l'autorisation de la part de Transports Canada pour exploiter votre drone. En effet, dans la mesure où il sort du cadre légal définit en 2019 et qui limite le poids des drones à 25kg, il vous faudra obtenir ce qu'on appelle un Certificat d'Opérations Aériennes Spécialisées (communément appelé C.O.A.S ou S.F.O.C en anglais).

C'est toute une aventure en fait ?

Oui et non.

En fait, c'est un investissement, et comme tout investissement, il faut le préparer. A cette fin, votre école de pilotage de drone préférée a mis en place une formation spécialement préparée pour venir aux besoins des exploitants agricoles qui veulent faire le pas. Dans cette formation, vous apprendrez évidemment à piloter un drone, mais surtout, vous aurez une formation qui vous accompagnera jusqu'à ce que vous soyez prêt à réaliser vos opérations par vous-même. En effet, cette formation :

• vous formera pour passer la certification de pilote de drone certifié pour les opérations avancées,

• vous proposera de faire votre formation pratique sur vos exploitations

• vous accompagne dans les démarches auprès de Transports Canada pour obtenir votre COAS

• et vous propose même de former 2 personnes compétentes, ce qui est techniquement obligatoire.

Si l'aventure vous tente, contactez-nous !