Nouvelles réglementations drones 2025 : un atout majeur pour l'industrie du drone au Canada
- Loubert
- 11 août
- 3 min de lecture
Le 4 novembre 2025, Transport Canada mettra en place de nouvelles réglementations drones qui pourraient bien transformer le visage des chantiers de construction, surtout dans les régions éloignées. Plus simples, plus flexibles et mieux adaptées aux réalités du terrain, ces nouvelles règles ouvrent la voie à une utilisation accrue des drones pour l’inspection, la cartographie et la captation de données aériennes.
Une avancée pour les opérations en milieux isolés
Jusqu’ici, les opérations de drones en BVLOS (Beyond Visual Line of Sight) nécessitaient des démarches lourdes et des autorisations difficiles à obtenir. En effet, obtenir un COAS nécessite toujours de passer quelques heures à devoir justifier tout son modus-operandi.
À partir du 4 novembre, un nouveau cadre réglementaire permet aux opérateurs certifiés de travailler au-delà de la ligne de vue dans certaines zones définies, sans passer par un processus administratif complexe.
Cela change tout pour les chantiers en milieux éloignés, dans les communautés autochtones ou sur des sites d’accès difficile, où l’acheminement de matériaux, la surveillance de l’avancement des travaux et l’évaluation des risques sont des défis quotidiens.
Selon un rapport de Transport Canada, ces assouplissements devraient réduire de 30 % les coûts logistiques liés aux inspections et au suivi de chantiers en zones isolées.
Les principaux changements en 2025
Nouvelles règles permettant les vols en BVLOS pour les zones à faible densité de population.
Procédures simplifiées pour réaliser les missions en BVLOS.
Reconnaissance accrue des données drones comme preuves techniques dans les rapports de chantier.
Ces mesures s’inscrivent dans une tendance mondiale, déjà adoptée par des pays comme l’Australie ou la Norvège, visant à mieux exploiter le potentiel des drones dans le secteur de la construction.
Des bénéfices concrets sur le terrain
Les entrepreneurs en construction ne s’y trompent pas :
Réduction du temps d’inspection de 50 % en moyenne.
Meilleure précision des relevés topographiques.
Sécurité accrue pour les travailleurs, qui évitent certaines zones à risque.
Grâce aux nouvelles règles, un chantier minier dans le Nord québécois peut désormais suivre l’avancement des travaux en temps réel, tout en limitant les déplacements coûteux par hélicoptère.
Les exploitants agricoles pourront utiliser leurs drones pour cartographier et traiter leurs champs de façon beaucoup plus efficiente, car au lieu de traiter l'intégralité de leurs exploitations, ils n'auront plus qu'à traiter les zones requérant l'attention nécessaire. Les opérations suivantes seront très favorablement impactées :
Recherche et sauvetage en mer ou en forêt,
Topographie et cartographie
Foresterie
Industrie agricole
Transport sur longue distance
etc...
Enjeux et précautions à garder à l’esprit
La nouvelle version du RAC 2025 marque une étape clé dans l’intégration des drones en régions éloignées, ouvrant de nouvelles avenues.
Les entreprises devront continuer à :
Former leurs pilotes aux conditions météo extrêmes.
Établir des plans de vol précis.
Conserver des données horodatées pour justifier les interventions.
Établir des procédures standardisées
Tenir à jour un manuel d'exploitant de SATP.
Conclusion : un grand pas vers l’avenir des opérations de drone au Canada
En réduisant les obstacles administratifs et en reconnaissant pleinement la valeur des données aériennes, Transport Canada ouvre la voie à une meilleure efficacité, des économies substantielles et une sécurité renforcée sur les chantiers.
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